woman sitting with tiptoes Après un début de saison compliqué, les parisiens montent en puissance, et il va être difficile pour Marseille, Lyon ou Lille de reprendre le titre au PSG. Le Losc était déjà dans la lutte pour le titre. Mais, dans le cadre de la communauté urbaine, elle continue de partager avec Roubaix le titre de « capitale de la laine ». Une victoire forcément capitale dans la course à la qualification. Saccagée par Philippe II Auguste (1213), qui la punit de sa fidélité au comte Ferrand de Portugal, Lille connaît une grande prospérité sous les comtesses Jeanne de Constantinople (1206-1244) et Marguerite II de Constantinople (1244-1280). En 1235, Jeanne lui octroie une charte qui restera le fondement de la vie municipale jusqu’en 1789. À la tête de la cité, douze échevins (tous bourgeois), le premier ayant le titre de maïeur, et un rewart, qui est comme le procureur des bourgeois en tant que corps. Dès le début de la grande industrie (première moitié du xixe s.), la ville redevient une importante place industrielle, notamment grâce à la filature moderne de coton, qui a pris son essor sous l’Empire et à laquelle s’ajoutent la filature du lin et la retorderie, les constructions mécaniques (usine de Fives, 1861) et les industries chimiques.

Lille Europe Ce n’est que lentement, grâce à la législation sociale et aussi aux efforts de groupements patronaux et de la municipalité, que cette masse émergera des conditions de vie du sous-prolétariat. Mais, alors qu’elle n’est qu’un bourg de 104 feux, elle est frappée par l’arrêt de 1614, qui réduit la fabrication dans le « plat-pays ». Le Belge talonne au niveau du milieu de terrain dans la course du latéral français. Après une récupération de Bourigeaud dans les pieds de Barnes, le milieu de terrain envoie une transversale vers Laborde. En outre, Tourcoing possède une industrie propre de tapis, notamment de tapis de luxe, et de nombreux établissements de bonneterie, de teinturerie, d’apprêts, de constructions mécaniques… Tourcoing connaît aussi la plaie du paupérisme prolétarien, envers du développement économique ; mais les idées socialistes y pénètrent moins qu’à Roubaix. L’essor est favorisé par l’espace, car, ville sans fortifications, Roubaix s’étend dans la campagne, englobant maints hameaux, où travaillent les tisserands et s’entourant de villes industrielles satellites (Croix, Wattrelos…). Mais la paupérisation ouvrière, qui double l’essor économique, fait d’elle l’un des fiefs du socialisme guesdiste. Le xixe s. voit l’essor prodigieux de l’industrie tourquennoise.

Football. Ligue 1 : comment le Stade Brestois en est-il arrivé là La prospérité de son industrie est attestée par la fondation d’une chambre de commerce (1714) ; mais la fin de l’Ancien Régime y est caractérisée par un certain déclin, lié à la fin de son monopole économique et au développement – encouragé par des règlements libérateurs – de l’industrie textile du « plat-pays » (Roubaix, Tourcoing, Lannoy). L’arrêt de 1776, en libérant l’industrie de ses entraves, marque le début de la fortune de Roubaix, qui, en dix ans, augmente de 50 % sa production. La proximité de la frontière et la crise des Flandres y font affluer des milliers de familles belges, qui s’y implantent : la ville compte 25 000 habitants dès 1850, 40 000 en 1861, 100 000 en 1887, 120 000 en 1900. On y traite 4 883 t de laine en 1861, 36 000 en 1901. En 1910, la production dépasse 1 milliard et demi de francs. Après une dure occupation durant la Première Guerre mondiale, Roubaix retrouve rapidement son niveau de production (108 000 t de matières travaillées, avec Tourcoing, en 1927). Mais la crise mondiale provoque le chômage (12 631 chômeurs en 1935) et réduit à 60 % la production de la ville.

Si vous êtes intéressé par LINK, veuillez consulter notre site Web.